Les arrêts de travail dus à des glissades et des chutes en milieu hospitalier sont souvent sous-estimés et rarement quantifiés. Les établissements de santé croient généralement que ces incidents sont peu fréquents, mais cette perception est souvent erronée : on ne découvre que ce que l’on cherche. En effet, un audit mené par Mme Papin, acheteuse au sein de la cellule des marchés publics au centre hospitalier d’Alençon, a révélé que les chutes et glissades causées par des chaussures non normées représentent la deuxième cause des arrêts maladie.
Les chiffres clés
Une étude américaine indique que l’indice de gravité (jours indemnisés par lésion) des chutes et glissades dans le secteur de la santé est de 64 jours en moyenne, comparé à 54 jours pour les autres types d'accidents. Au CH d'Alençon, les statistiques parlent d'elles-mêmes :
- 2015 : 321 jours d’arrêt
- 2016 : 374 jours d’arrêt
Le coût direct lié à ces accidents s’élève à 31.783 €, tandis que le coût indirect atteint 95.349 €, soit un total de 127.132 € ! À cela, il faut ajouter le coût de la prime « chaussure » versée aux agents, soit 32,74 € par salarié pour une structure de 1 000 employés, ce qui équivaut à 32.740 €.
Le coût humain des accidents
Les accidents de travail liés aux glissades et chutes peuvent avoir des conséquences graves. Les membres inférieurs, notamment les genoux, les chevilles et les pieds, sont souvent les plus touchés. Les lésions subies incluent des entorses, des foulures, des dislocations et des déchirures, ce qui explique le taux de gravité élevé de ce type d'accident. Même après la reprise du travail, de nombreux agents présentent des séquelles qui les conduisent à de nouveaux arrêts maladie.
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Une solution efficace : l'équipement normé
Le coût réel des accidents dus à l'absence de chaussures d'hôpital ou de sabots médicaux conformes aux normes entraîne des coûts humains et financiers considérables. Cependant, ces coûts pourraient être réduits de manière significative en équipant chaque agent de chaussures normées.
Après avoir choisi d'adopter la solution de dématérialisation des commandes de chaussures POLEMIL, le CH d'Alençon a réussi à atteindre un zéro accident de travail en 2017-2018.
Conclusion
En conclusion, investir dans des chaussures hospitalières normées non seulement réduit les accidents de travail, mais diminue également les coûts associés aux arrêts maladie. Les établissements de santé ont tout à gagner en équipant leur personnel avec des solutions adaptées. Pour en savoir plus sur comment POLEMIL peut transformer votre gestion des commandes de chaussures, n’hésitez pas à nous contacter !